jeudi 21 avril 2011

Pour le lancement de l'échange choral entre l' « Harmonie » de Rheinberg et l' « Ensemble Choral Diapason » de Montreuil-sur-Mer, le choeur français nous a convaincus avec une représentation fantastique.

Légende de la photo: l' « Harmonie » s'était déjà produite dans la première partie du programme avec des variétés populaires.

par Wolfgang Hoppe
LA MUSIQUE QUI UNIT



Rheinberg. Pour le lancement de l'échange choral entre le choeur mixte « Harmonie » et l' « Ensemble Choral Diapason » de Montreuil-sur-Mer, le choeur invité venu de France a étonné, samedi soir, à la Stadthalle, en donnant une représentation fantastique. Les 50 chanteurs et chanteuses ont croulé sous les applaudissements des 100 spectateurs du concert de la Stadthalle.

Un véritable feu d'artifice
Sous la direction de Nadège de Kersabiec, « Diapason » a servi un spectre de genres et d'époques différents, en partant du « beau chant » en « Quattro-Sound » jusqu'à un véritable feu d'artifice de musiques de film et de divertissement. Pour commencer, le choeur a chanté le madrigal « Remember not, o God » de Thomas Tallis, dans lequel les voix se sont dispersées aux quatre coins de la salle. Pour le « Hear my Prayer » de Felix Mendelssohn-Bartholdy, les chanteurs se sont rassemblés en une ligne droite devant la scène, et ce n'est que pour l' « Ave Verum » puis pour les extraits du « Requiem » de Wolfgang Amadeus Mozart qu'ils sont montés sur la scène. C'était là la haute école du chant choral avec à sa tête une chef à la direction absolument souveraine.
D'autres sons de sphères célestes ont suivi, avec le « Cantique de Jean Racine » de Gabriel Fauré et le légendaire « Concerto pour une voix » de Saint-Preux, écrit en 1969 d'après une première version du XIXe siècle par le compositeur français Saint-Preux.
Après ces propositions élaborées jusque dans les moindres détails, la scène s'est quelque peu animée: en l'espace de quelques secondes, Diapason s'est transformée en une joyeuse compagnie par des moyens très simples (nez rouge, lunettes vertes ou képis pour les hommes, glamour et clinquant pour les femmes). Cette joyeuse compagnie s'est alors mise en action, en une chorégraphie toujours changeante, tout en faisant de la musique de tout son coeur. Avec gaieté et légèreté ont résonné entre autres « Sound of Music » d'après Richard Rodgers (« Oklahoma »), « Over the Rainbow » d'Harold Arlen et un medley de Mary Poppins. Nadège de Kersabiec, à ce moment, s'est parfois mise aussi à diriger le public, organisant les applaudissements en rythme avec le chant. Au clavier, l'accompagnement était de Didier Hennuyer. Après de retentissantes salves d'applaudissements et une « standing ovation », il y a eu un rapide bis, puis le choeur allemand a rejoint nos hôtes sur la scène pour chanter avec eux « Schau mich bitte nicht so an » (« La vie en rose »).

Variétés
L'« Harmonie » s'était déjà produite dans la première partie du programme, sous la direction de Michael Wulf-Schneiders, avec des variétés populaires. Au piano, l'accompagnement était assuré par Dennis Kittner. On a pu y entendre « Mit 66 Jahren » et « Aber bitte mit Sahne », « Blue Bayou », « Wochenend und Sonnenschein », « Was kann schöner sein », « Thank you for the music » et « Mamma mia », « Dream » et « Lollipop », les dernières pièces étant interprétées par un choeur de femmes seul. C'est avec « Time to say Good bye »que le public a été invité à prendre une pause.
Michael Wulf-Schneiders a répondu avec un sourire à la question de savoir si le choeur interprèterait le même programme l'an prochain lors de la prochaine rencontre en France: « Oui, à peu de choses près, mais d'ici là nous allons nous atteler à la tâche avec ardeur. »